Liker la course aux likes

Liker la course aux likes.

Et en bon Français, ça donnerait quoi ? 

Je crois qu'on pourrait écrire "apprécier que les personnes qui vous suivent sur un réseau social vous gratifie d'un signe amical"...

Finalement, le bonsaï je le pratique depuis bientôt 30 ans. Bien ou mal ou mal ou bien, en tout cas, 30 ans. 

Durant ces trentes ans, notre vie a été fortement impactée par nôtre ordinateur, faisant de ce truc jadis réservé aux gens introvertis, notre interface obligé. Tous. Tous obligés, dans toutes nos vies.

Je l'ai noté 50 fois, mais le manque d'infos, ou bien de personnes compétentes, m'ont forcément marqué.

Ma formation, ma vie ont fait que j'aime partager mes expériences dans le but que ceux qui souhaitent s'en inspirer puissent faire mieux que moi, qu'ils puissent avoir ce que je n'ai pas eu : Les connaissances (celles que j'ai pu acquérir.).

Rencontrer des gens qui ont la même passion via internet est, un temps, passé par les forums.

Des forums, je suis passé au blog que vous avez devant vous.

Ce blog c'est, forcément, mes archives. Ces archives sont entremêlées de paroles qui peuvent perdre le lecteur.

Mais tout ça est déjà dépassé. La transmission est passée de mode, il faut aller au plus vite, à la satisfaction. 

Consumérisme des émotions ? En tout cas du plaisir. Peut être. 

Pour continuer à transmettre, en 2022, j'ai monté une petite association. L'idée était de pouvoir rassembler un collectif motivé et de pouvoir diffuser les infos au plus vite. Et parce qu'il faut vivre avec son temps, utilisation d'un réseau social majoritairement par les personnes de ma génération. 

Au bout d'un an, ma femme me fera remarquer que je n'ai pas assez de followers... 

Alors, sautons dans l'abîme virtuelle et contactons ceux qui peuvent l'être. 

Et c'est assez rapidement que j'y trouve une limite assez malsaine, que je me prends un peu trop au jeu en perdant l'objectif de départ. 

Tout devient égocentrique et la recherche du petit pouce bleu ou encore pire, le petit coeur... Il est d'ailleurs curieux que les gens sur ce réseaux ne sont pas plus que ça dans  la recherche de connaissances. 

J'ai encore plus l'impression de trouver une petite armée de Messi face à des Béotiens . 

Pour finir avec cette aventure, l'idée était aussi de pouvoir rencontrer des personnes qui pratiquent seules, géographiquement proche de l'asso et surtout dans l'attente de rencontrer d'autres amateurs... 

Le bonsaï peut être une belle image, mais l'humain reste la base. 

 
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