Terre à terre

 

 Pas toujours évident de partir de zéro...

Tient, le lecteur, joue avec moi et retrouve les substrats que j'utilise :

 
 
(réponses en fin de sujet)
 
 
Quand j'ai commencé le "bonsaï", c'était presque hier, les substrats étaient constitués de terre de jardin, du sable de rivière et du terreau et inscrit dans les livres comme tels !
 
Alors, nos arbres poussaient ou pas, pas top tout de même, des racines longues qui "chignonnent", quand tout ça ne finissaient pas en truc putride.
 
Dans les années 2000, Georges Pons s'installe à Saintes (17100) et j’achèterais chez lui mes premiers sacs de pumice.
Il serait mensonge de dire que le constat fut flagrant quant à la vigueur des arbres.
Certains arbres, cultivés depuis des années dans "l'ancienne génération de substrats", n'apprécient pas du tout... Et perdre beaucoup de vigueur.
 
C'est réellement sur des petits prélèvements et la reprise que le drainant m'a convaincu...
 
Il y a alors confusions dans mon esprit. La terre que j'employais jusqu'alors était vivante et, dans une certaine limite, nourrissante.
Le drainant, lui est vide ! Pas de vie, juste remplie d'air.
 
C'est l'air, l'espace entre ces grains qui fait que les reprises des prélèvements sont meilleures, l'air évite la pourriture. Mais pour faire vivre correctement les arbres il faut apporter à manger. Et puis tailler toute l'année, fait pourrir  un peu de racines qui "correspondent" aux branchettes que l'on a coupé...
 
J'apprends, petit à petit, à gérer l'apport d'engrais, malheureusement seul, car malgré ma formation, ben justement, je "sais" travailler la terre... Au bout de 5 à 7 ans de tâtonnements je pense avoir une bonne base de fertilisation.
 
Suite à la perte de mon travail à la prison, je perds en même temps mon "pouvoir d'achat" et me rabat ainsi sur du simple gravier de route !
 
 
Pourquoi du gravier ?

 Je m'intéresse depuis l'achat de la pumice aux nouveaux substrats et ne comprends pas le Kiriu. En visitant un pro du bonsaï, je demande un échantillon et comprends que l'on se fout un peu de notre gueule avec ce gravier qui fait le tour du monde alors que nous en disposons presque gratuitement au coin de la rue...   
 
Mes essais sont assez clairs, l'éventuelle rétention d'eau (ou pas) n'est pas un soucis du fait que j'arrose de toute façon tous les matins. Mon apport de nourriture reste assez similaire à mes essais avec la pumice. Bon, forcément c'est bien plus lourd...
 
Depuis, tout ceci, les arbres du copain Jacques sont venus grossir les rangs des étagères. Certains de ses arbres sont dans la pouzzolane d'autres dans l'akadama...
 
Le débat quant à la meilleure rétention de la pouzzolane ou de la pumice me fait un peu rire...
L'akadama, n'en parlons pas... J'aime bien l'idée que l'akadama reste un très bon substrat pour finir un arbre (ramification tertiaire voire plus) mais cultiver un arbre de la bouture "taille aiguille" jusqu'à une taille "adulte", en Europe est pour moi est ubuesque...
 
En 2010, je me rends compte que la chamotte (argile kaolin chauffée à très haute température ) produit tout à côté de chez moi, est visuellement très proche de la pumice ET de la pouzzolane, avec, malheureusement le poids du gravier de route...
Mes essais sont remplis d'espoir car les arbres semblent apprécier plus que les autres substrats jusqu'alors utilisés...
 
En 2015, je rachète un lot de Chabasaï au club où je suis rentré quelques temps auparavant... Essais en cours...
 
 
 
- A  Pouzzolane
- B  Pumice
- C  Chamotte
- D Akadama
- E Graviers de route
- F Chabasaï
 
Drainant...

Commentaires

  • olic888
    • 1. olic888 Le 23/05/2016
    Passionnant . . . .j'ai le même soucis..... pas évident de trouver un substrat à coté de chez soi

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