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Le combat des machines

Le combat des machines

 

Quand on commence le bonsaï, c'est bien souvent en regardant les pros former des arbres. Ces mêmes arbres sont à 95 % des conifères, pins ou junips, le quelque pourcentage qui traîne, un peu de buis... 

 

Un point commun là dedans ? Le travail du bois.

 

Pas forcément mort au départ, ce bois, mais le travail de personnes qui ont un vrai don d'observation et un autre d'artiste pour le rendre aussi patiné que 50 ans aux intempéries... 

 

Bref, ma petite n'alyse des matériels que j'ai pu utiliser. 

 

LE dremel. 

C'est forcément, l'outil "facile", pas forcément trop cher, puisqu'on peut en trouver à 50 euros (prix 2017). Un grand nombre d'embouts dispo mais honnêtement peu pour nos arbres. La taille des embouts aillant était longtemps assez spécifique. Le variateur est vraiment un plus, bien que la plupart du temps il nous faut travailler à fond. 

Le flexible n'est pas mal non plus, permet de faire du détail... 

 

C'est un peu le problème du Dremel, je pense que pour nous, il doit être réservé à faire du détail. Ou bien un shohin. Un autre problème récurant est le bruit, mais surtout les vibrations. 

 

Souffrant de maux au niveau des poignets, faire une demie heure de ce jouet est un calvaire. 

 

La perceuse.

Oui, une simple perceuse, comme on trouve dans quasi chaque garage de France, peut se révéler un outil de dépannage, si tant est qu'elle soit pourvue d'un variateur. 

Ce que je trouve super dans l'utilisation d'une perceuse c'est l'inverseur puisque cela nous évite de nous prendre la poussière et les copeaux dans la tronche. 

A titre personnel, c'est avec des brosses nylon durs ou acier que j'utilisais la perceuse. cela permet lorsque la brosse travaille dans le sens du bois de faire apparaître un semblant de fibre-veine-patine. 

 

L'utilisation de la perceuse permet aussi, avec un peu de bricolage de ré utiliser le flexible d'un dremel :    http://kalima-ich.e-monsite.com/pages/dremel-casse-que-faire.html

 


 

Ça reste du bricolage, peu pratique car encombrant...

 

 

La meuleuse droite électrique. 

 

 


 

 

Voici un outils que j'ai essayé chez Nessi. 

C'est réellement un gros outils à prendre à deux mains, performant mais avec tout ce qui va avec, c'est à dire prix assez élevé,proche de 300 euros (prix 2017),  l'engin est lourd, bruyant et des vibrations, bien sur.  

Je regrette qu'un tel engin ne soit pas doté d'un inverseur pour les raisons invoquées plus haut. 

 

Gros outils pour du gros oeuvre. Pas avec ce genre de matériel qu'on fera du shohin, cette fois ci...

 

La meuleuse droite pneumatique. 




 

En bricoleur de base, ancien petit restaurateur de véhicule d'époque, et puis juste agriculteur du dimanche, ben j'ai un compresseur... Pas immense, le bestiau, 100 litres, ça permet de peindre un Lambretta ou de faire sa maison en paille (souvenirs)...

 

Ce qui est cocasse, c'est que les outils que j'ai cités plus haut, doivent, aussi, de temps en temps, passer sous la soufflette, histoire de fonctionner correctement, de retirer la poussière qui s'y engouffre.   

 

Un petit tour sur le net et on trouve facilement des outils pneumatiques à des prix dérisoires, ce qui permet d'acheter les fameuses fraises tungstène, le tout, livraison comprise, pour le prix du Dremel premier prix, celui de base. 

 

A l'utilisation, je retrouve la maniabilité du Dremel, la voracité du monstre de chez Nessi, le bruit est faible, surtout parce que le compresseur est loin (j'ai 30 mètres de tuyau), le flux d'air froid sur les mains déjà froides d'un temps d'hiver n'est pas forcément ultra agréable, pas d'inverseur non plus. 

 

Je suis surpris du boulot fait en si peu de temps. Efficace. Quant aux vibrations, oui, il y en a mais je les trouvent moins violentes qu'un outils électrique. 

 

Content de cet achat.  

 

Après un peu de recherche, on peut même travailler sous la pluie ! 

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