Greffes sur junipérus.

Voici une prise de 2014, et ce à quoi ressemble ce monstre quand je le ramène :

Donc, tentatives d'auto-greffes pour rapprocher le feuillage (bien que de très beaux bourgeons soient assez bien placés) puis sur un grand prélèvement de Junipérus communis (photo suivante)  lui mettre un feuillage plus "classique". Le projet initial était d'y greffer de l'Itoïgawa, mais les boutures du copain Jacques ne sont plus disponibles.

 

     

 

Photo (penchée) du communis en 2013 ; arbre prélevé dans la propriété que j'avais en garde jusqu'en 2001, culture en conteneur, substrat 100% gravier de route. Seuls les courbes du haut m'intéresse, ainsi que, pourquoi pas, les premiers 30 cm du pied de l'arbre car il y a un joli uro - miki (trou traversant  le bois).

Le but étant donc d'incruster du feuillage "qui ne pique pas" sur le bois de ce "junip qui pique"...

Bref, un tour sur le net pour constater que l'époque pour ce genre d'opération est un peu passée (voici le lien pour toi lecteur  http://www.ffbonsai.com/wp-content/uploads/2014/09/MemoireN3GillesT.pdf ) 

J'essaye tout de même... Les endroits où je souhaites greffer (losanges verts) et parties à supprimer (traits rouges) 

 

 

Pour cette opération, pas de gros matos, un cutter neuf, une gouge ronde bien affutée, du raphia synthétique. L'idée c'est de greffer de la petite branche, car la prise serait plus rapide.

Incision profonde au cutter puis creuser un peu à la gouge, histoire que si la greffe prend le bourrelet ne soit pas trop visible... De toute façon, que ça prenne ou pas, j'ai fais ça derrière .

Coup de cutter un peu moins large que le futur greffon : 

 

Puis un coup de gouge dans le bois dur (pas de photo)

Puis je retire quelques branchettes sur de la partie à greffer ainsi que l'écorce du dessous (toujours au cutter) puis mise en contact et "raphiatage" très serré. Certaines branches ont été ligaturées pour maintenir le tout correctement.
 

 

 

Deux tentatives pour l'auto greffe puis deux greffes sur le bois du communis. Je ferais des tentatives pour le greffages des racines ou marcottage l'année suivante. 
 

 

 

En décembre 2016, j'ai dû déplacer l'ensemble pour faire certaines de mes étagères. Cet ensemble a été fermement maintenu grâce à des sangles à cliquet, puis déplacé avec la fourche du tracteur. Pas eu de soucis majeur.

Cela fait quelques temps que raphia synthétique commence à partir en lambeaux, forcément ça pique ma curiosité. 

Avec le raphia :

 

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Sans le raphia : 
 

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Les auto greffes ont vite pris (en tout cas semble correctement pris) ; concernant le feuillage du junip sur le vieux bois du communis, une est prise (celle qui est en tête) et l'autre s'est décollée ( celle qui ferait l'arbre avec la base).

Suite à ces photos, j'ai remis du rapia mais naturel (moins moche).

A suivre...

 

Ou pas. Car l'arbre en question n'est plus en ma possession. 

 

J'ai tenté depuis (2017) des greffes par approche sur des pins sylvestres.

 

En 2019, je reprends mon grand 'communis' et lui tente de lui greffer un plant d'ïtoïgawa sur le bas de l'arbre. Si la greffe prend, je tenterais une marcotte sur la partie du haut du 'communis'.   

 

Je profite de ce sujet pour mettre également le travail fait sur ce junip.

Il a bien profité depuis le printemps et mi juillet il ne ressmble plus trop à ce que je souhaite

 

Le petit plant est toujours là, il a un poussé, en tout cas toujours vivant, c'est déjà un bon signe pour moi.  Quant au haut, un coup de ciseaux ? 

 

 

 

Après sélection : 

L'idée pour le haut de cet arbre si la greffe du bas fonctionne et que je greffe des racines et/ou marcotte le haut, ( et si ma tante en avait...) serait d'en faire un arbre très léger, forcément, et avec l'inclinaison actuelle. Une sorte de " " " speudo lettré semi cascade" " " 

 

Faire un bonsaï pour qu'il soit beau en photo, c'est bien, mais cet arbre en 3D est quand même pas mal. C'est une suite d'erreurs, un tronc super fin, pas de conicité, des espaces vides répétitifs mais la combinaison de toutes ces erreurs, ben j'aime bien.