Créer un site internet

Blog

  • Passer avant le Premier

    • Le 30/07/2016

    Passer avant le premier.

     

    Ceux qui ont un peu d'âge se souviendront peut être de cette phrase. C'était celle de Lambretta, un des scooters de fabrication Italienne. Cette petite phrase faisait référence à son concurrent Vespa. 

     

    Je ne vais pas écrire sur une autre de mes passions, et malgré le fait que mes ballades en Lambrett' soient encore dans pas mal de mes pensées, non c'est réellement cette phrase que j'apprécie. 

     

    Avec un peu d'humour, elle met en avant la mentalité qui anime l'humanité depuis toujours, passer devant l'autre être meilleur que l'autre. La meilleure des choses ? Se surpasser ? La compétition ? Prouver aux autres ce que l'on sait faire ?  Forcément mieux qu'eux... 

     

    2016, petit monde du Bonsaï, France. 

    L'U.B.F. (pour Union du Bonsaï Français) ferme ces portes. Je ne reviendrais pas sur sa création, ni les raisons de celle ci. Aucune critique de ma part sur la façon de faire, aucune critique sur ce qu'il a été fait. 

     

    Il faut savoir avancer, travailler ensemble pour faire évoluer les choses et mentalités. 

     

    Au Japon, de ce que j'ai cru comprendre suite à certaines de mes lectures que la mentalité est, mais peut être que ça n'est plus le cas, qu' il faut toujours tendre vers le mieux de ce que l'on sait faire, pas pour surpasser l'autre, déjà et juste pour ça, pour soi même.

     

    être "bon" ne signifie pas grand chose en bonsaï, le "bon" se verra sur le long terme, la démo, le "nouveau talent" n'est pas forcément dans la mentalité "bonsaï-cale" que je voudrais défendre. 

     

    J'ai vendu mon Lambrett et je roule en Mosquito ;)  

  • Le Futur ?

    • Le 06/03/2016

    Quel avenir pour le Bonsaï ?

    Il est communément admis que le Bonsaï est un "sport de vieux"... Vu que la moyenne d'âge en France tant à monter, nous attendrons prochainement le "Papi boum" et statistiquement l'âge d'or des pratiquants et amis du Bonsaï...

     

    Et ben, pas si sûr que ça...

     

    Bien que lors des expos cette hypothèse se vérifie assez facilement, puisque les visiteurs sont "jeunes depuis plus longtemps" que les autres... et curieusement les gens qui exposent (niveau Européen) sont plus jeunes...

    Comment se fait il que nos voisins Européens aient de jeunes bonsaïkas ET  bons bonsaïkas ? Il est assez surprenant que les Espagnols qui n'ont pas fait trop parlé d'eux durant des années, explosent aujourd'hui sortant des arbres plus beaux les uns que les autres ! Idem pour les Italiens, bien que la formation soit plus "médiatisée" chez eux mais surtout une réelle entraide entre professionnels-formateurs-clubs...

    En France... Ben, c'est la France...

    Il y a surement autant d'Ego en France que dans ces pays et accessoirement autant de variétés intéressantes à travailler que nos voisins... Il faut aussi noter que (certains de ) nos voisins ont pris le parti de travailler des arbres autochtones, oliviers sauvages, oliviers chez Espagnols, pins Mugo ou Mélèze en Suisse, chêne vert, Epicéas chez les Italiens juste pour donner quelques exemples...) Mais la France à ses ressources, non ?

     

    L'Ego... Ce petit jeu que l'on monte brique par brique depuis tout jeune... Mais se casse bien tout aussi rapidement.

    Les yamadori sont, bien sur, une manne tant pour les préleveurs qui tentent d'en vivre, que pour les démonstrateurs qui font "rapidement" de jolis arbres, puis les futurs acheteurs qui mettront ces très vieux arbres (et jeunes bonsaï) sur leurs étagères...

    Le futur des prélèvements ? Nombreux sont ceux qui prévoient et souhaitent l'arrêt du pillage des montagnes. Bien sûr, certains prélèvent (à raison) sur des parcelles qui sont destinées à être mises à blanc pour telle ou telle raison, créations de lavanderaies, pistes de ski, etc... C'est le prélevage sauvage qui doit être combattu et par tous.

    Les prélèvements des montagnes, ces yamadori, sont peut être les poissons de nos Mers... Combien de pécheurs ont un jours pensé que c'était une corne d'abondance ... On en voit les conséquences...

     

    Je n'ai pas de réponses sur le devenir du bonsaï dans le Monde, encore moins en France... 

     

    Regarder le Bonsaï avec le grand B, ce n'est pas mon objectif, je ne pense et n'espère pas un jours arriver dans ce monde... Juste continuer à me faire plaisir.

    Pour ma part, je continue à prélever des arbres de chez moi, avant que les déboiseurs ne les broyent, continue à les travailler en pleine terre puis en pot de culture et qui sait ... Un petit regard sur le passé :
    2002

    2002 bonsai taillis 1

     

    Qui vivra vera... le futur...

     

  • Mais pourquoi faire du bonsaï ?

    • Le 02/03/2016

    Ben oui alors, à quoi ça sert ?

     

    Je l'ai noté dans un autre billet, le bonsaï c'est un peu (beaucoup ) des contraintes à tous les étages, du temps à passer, de l'argent à investir même un minimum... Vivre avec cette sacro sainte épée de Damoclès quant à la vigueur de l'arbre, sa résistance aux maladies et parasites de tout poils...

    De l'art ?

    Presque "même pas" puisque c'est toujours un peu répondre aux règles... D'ailleurs sortir de ces règles c'est déjà s'exposer aux critiques et bien souvent de gens qui savent bien critiquer mais pas forcément "faire" et encore moins "faire mieux"...

     

    Une identité ?

    Le bonsaï reste pour beaucoup Japonais. Le reste n'est que du second choix, voire du "même pas du choix" du tout... J'ai le souvenir dans un club, d'une personne qui n'achetait (d'après ces dires) que du Japonais... Mais son soucis c'est qu'il ne savait pas cultiver... Ce n'est heureusement pas le cas de tout le monde... Mais il est indéniable que l'arbre que l'on a sur ses étagères, l'arbre que l'on ammène au club, l'arbre que l'on montre ou expose ... prouvera le niveau social de son propriétaire...   

     

    Alors quoi ?

    A vrai dire, c'est un peu un enfant... Désolé pour la comparaison, mais en tant que Papa depuis 2005, les bons moments sont rares et les contraintes sont constantes... On ne cesse de lui donner une bonne éducation, de le nourrir comme il le faut et mieux encore, on l'habille aussi bien que nos moyens nous le permettes mais il est le seul à chosir à la fin...

     

     

    Lire la suite

  • Le sport de l'hiver

    • Le 29/02/2016

    La protection des arbres ? Bien, pas bien ? A partir de quand ? Comment ? Juste pourquoi ? Questions que l'on se poses souvent lorsque l'on débute...

     

    Du temps où mes arbres n'étaient que des plantules ou pré-pré-pré bonsaï et que leurs substrats n'étaient que du terreau, un bon nombre passaient l'hiver dehors, sans autres forme de procès ni de protections à l'image de se que l'on peut voir dans toutes les jardineries et pépinières "normales"...

    Quand certains ont pris de la valeurs à mes yeux, puisque travaillés durant quelques années, j'ai tenté de les protéger de l'éventuelle casse hivernal, les pots étant passés du stade pot horticole noir basique au pot "bonsaï" de jardinerie... Je faisais simplement un petit sillon dans le jardin pour y poser les pots dedans. Les feuilles du tilleul, des robiniers et des chênes venant naturellement recouvrir le tout, aidé du vent. En parallèle, j'avais des grands bacs de polystyrène de poissonnerie, remplies d'écorce de pins, de feuilles et de paille.

    Mais plusieurs fois j'ai eu un doute sur ma manière de faire : Une année sur une caisse, l'ensemble est mort. Une couche de protection (feuilles) avait bouché le trou d'évacuation et l'eau stagnante additionné au gel, je ne me souviens plus de l'année (entre 2001 et 2005) mais nous avions eu un épisode de givre et froid durant plus d'une semaine... Pas fréquent en Charente-Maritime.

    Puis, à la découverte d'un article sur France Bonsaï, sur la jauge "Japonaise", j'ai tentée l'expérience. La première année  avec du matériel sans grande valeurs puis les cinq années qui suivirent avec l'ensemble de mes trucs ; bien sur les quelques conifères étaient exempt de ce traitement et restaient les aiguilles bien en l'air, mais le pot dans la terre.

    Une Jauge Japonaise est donc un grand trou, où l'on met les arbres entiers dedans puis on referme de terre, on ré-ouvre au printemps, quand les gelées sont passées. Dans le FB dont je parlais les arbres (Prunus Mume) étaient des arbres cultivés en pleine terres, travaillés durant l'hiver et mis dans cette jauge en racines nues... Ben moi j'ai tenté avec tout, Arbre, substrat et pot...

    Cette opération ayant de nombreux inconvénients, notamment le fait de devoir recreuser la tranchée au printemps avec les éventuels risque de casse, surtout le nettoyage des pots... La denière année où je l'ai pratiqué, j'ai mis une couche de paille entre mes arbres et la terre qui recouvrait le tout. Durant l'hiver un rongeur n'a rien trouvé de mieux que s'y installer et il a grignoté une grande quantité de branches sur les érables, pommiers et goûté les frênes...

    Depuis, j'ai construis une serre froide, que j'appelle pompeusement le "Jardin d'hiver" puisque le toit est un toit en dur et non transparent, où je mets à l'abri tous ceux qui doivent l'être mais une partie reste dehors, notamment les plus gros sujets. L'inconvénient de ne plus avoir les arbres enterrés c'est qu'il faut aussi s'en occuper. Vu qu'une grande partie sont dans du 100% drainant et qu'il faut, même s'ils n'ont plus de feuilles,un léger arrosage une fois par semaine histoire de garder une certaine humidité, donc quand même un regard tout les jours, l'arrosage durant la journée, au environ de midi, ainsi la motte peut sécher avant le retour du froid.

    J'ai également fait deux serres... Biens exposées, je n'ai pour l'instant pas eu à y installer les arbres en culture dans la péinière hors sol. Le moindre rayon de soleil fait vite passer les températures négatives à un 10-12 °C... Si de grands froids devaient arriver et persister, j'ai toujours eu l'envie de réaliser une petite couche chaude (crottin de cheval/herbe/feuilles).

     

    Et nous voici en 2021... En gros, je ne changerais pas grand chose à ce que j'ai pu écrire en 2016, juste le dernier paragraphe sur les serres, parce que pour le moment mon jardin d'hiver me convient pleinement. C'est juste pour insérer un lien vers un pdf qui répondra à toutes (?) vos questions, si tenté que vous lisiez les 220 pages... https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00662461/document

     

  • C'est quoi ton blaze ?

    • Le 27/02/2016

    Trouver un prénom pour nos enfants, ce n'est pas toujours évident...

    Pour les deux nôtres, ça n'a pas été des plus simple :  On y met un peu de la vie de la famille, de l'espoir que le prénom porté par un illustre de la famille ou un célèbre n'éclabousse notre progéniture ou, plus simplement, on suit la tendance du moment... Et puis on est deux, et à 2 c'est résoudre des problème que l'on n'aurait pas eu seul...

     

    J'en vois qui voient de quoi que j'cause...

     

    Alors pourquoi chercher un nom pour un n'arbre ?

    Je me suis souvent posé la question... D'ailleurs j'ai souvent trouvé ça un peu pédant : "Pour qui il se prend, le Gonz, à donner un blaze à son n'arbre ?"

    Et puis un jours, ben j'ouvre un blog et puis : Dois je leur donner un numéro ? Trouver un jeu de mot ? Une anecdote ou juste un truc qui choque ?

     

     

    Alors, j'espère que vous ne m'en voudrez pas, c'est juste pour être dans l'ère du temps... Ou essayer...

     

  • Conscience et bon sens.

    • Le 27/02/2016

    Conscience et bon sens.

    Pas évident ce billet tant il peut être un vrai fourre tout mais c'est pourtant le fondement de ma pensée.

    -Déjà, si on a un minimum de bons sens, les arbres, ont les laisses dans la nature ! Pourquoi aller les mettre en pot ?

    -Si on a un peu de bons sens, ce n'est pas évident de commencer un arbre pour se dire qu'il ne sera intéressant (et encore c'est même pas sûr! ) que dans 10 ou 15 ans de bons et loyaux services, si on a les bons gestes et le reste...

    -Si on a du bon sens, vouloir s'occuper de façon quotidienne d'un être qui ne vous apportera rien en retour à part peut être une certaine petite satisfaction personnelle mais un stress à chaque départ en vacances  ET à chaque retour de vacances, à chaque rempotage, etc...Hein, quand même ! Beaucoup de contraintes.

    - Si on a un peu de conscience, faire venir un arbre, une poterie, voire PIRE, de la terre, du substrat, de l'autre côté de notre planète, ben on ne le fait pas... Et qui plus est si on ne sait pas gérer ce végétal...

    - Bon sens pour utiliser des espèces dont personne dans votre entourage de bonsaïka ne saura vous aiguiller aussi bien sur la manière de cultiver que sur son éventuelle vie en pot...

    Ne rien tenter, ou si peu,  sur cet arbre par peur de la bourde et d'une catastrophe qui le rendra hideux... Un arbre prototype qui devra être parfait du premier coup ? Il faut être soit très bon, soit désespérant présomptueux...

     

    Ces réflexions sont à la base de ma façon de faire : Faire avec ce que l'on a sous la main, faire avec du "facile" et pouvoir se faire plaisir en obtenant, pourquoi pas, un semblant de résultat.

    Au bout de quelques années de travail c'est un grand plaisir de pouvoir travailler sans appréhension du "ça passe ou ça crève", même si parfois... 

  • Et la santé !

    • Le 22/02/2016

    Et la santé, mon brave Monsieur ! Puisque c'est important la santé...

     

    Ben sur nos arbres, c'est juste ESSENTIEL !

    J'ai visité quelques clubs, discuter avec de nombreux Bonsaïka de tous poils mais il y a toujours une constante, la santé des arbres. Combiens d'entre eux sont persuadés d'apporter suffisament à leurs petits arbres.

    Une branchouille, trois feuilles... Mouais... C'est ça LA grande forme ?

    Est ce la peine de vouloir travailler des arbres qui ne sont pas en forme ?

    Faudra t il s'étonner de voir des branches ne pas survivre aux travaux que l'on va leur faire subir ? Voir le n'arbre entier ?

     

     

    Engraisser beaucoup   ET   travailler peu souvent ? Bonne solution ? 

     

     

    A défaut de répondre à cette question, je donne ici ma façon de faire pour que mes arbres poussent (et poussent forcément mieux que ceux des autres Bonsaïkas, bien sûr)...

    Au printemps, disons quelques semaines avant que les premiers bourgeons ne commencent à sortir, j'apporte une dose de Guanumus (Laboratoire Angibeau).  C'est un engrais organique solide sous forme de granulés que je trouve en coopérative agricole pour un prix très résonnable. C'est ce que nous pourrions appeler un engrais d'entretien vu la formulation. NPK = 3-2-3 +2 Mg.

    Il faut ensuite compléter les besoins de nos arbres grâce à un chimique liquide. C'est un vieux bidon qui trainait chez mon arrière Grand mère, donc vieux le truc, je parle du bidon... C'est un engrais que l'on pourrait trouver dans n'importe quelle jardinerie.

    Voici ma façon de procéder :

    Préparation de l'engrais. J'utilise la quantité qui est préconisé sur le bidon (dans mon cas un bouchon, initialement prévu   pour 10 l d'eau)  MAIS je le stocke dans un bocal (que je complète avec de l'eau)...   après avoir arroser tous mes arbres (en gros celà me prend 20 minutes) à l'arrosoir, je reviens au "point d'eau" et prends une dose de cette préparation que je re dilue dans mon arrosoir (11 litres.) puis je repasse arroser rapidement l'ensemble de mes arbres.

    De la même manière, j'ai constater une carence en fer sur certains de mes arbres. Donc je fais la même préparation avec du fer à dissoudre, un reste de sac de Beau Papa qui est vigneron...Img 1541

    Sur la photo, engrais à droite, fer à gauche...

    J'aime bien faire comprendre aux gens qu'ils apprécient de manger tous les jours... Pas juste un festin une fois par mois puis après, dissète,  plus rien... Ben, une fois n'est pas coutume, les arbres sont un peu dans le même étât d'esprit...

    Tous les jours... Il y a la tempèrature qui joue également énormément... Quand la météo annonce des températures supérieur à 21°C, je n'apporte plus rien (liquide) mais ne retire pas les bouts de granulés à moitié dissout pour autant...

     

    Il faut comprendre aussi que les besoins du rêgne végétal c'est en général, une grosse demande en mars- avril pour le débourrage mise à feuilles et à fleurs... Puis en septembre octobre pour passer l'hiver, la mise en réserve et redémarrer plus sereinement en mars-avril...

    Il faut aussi adapter l'apport d'engrais en fonction de l'espèce et du degrès de maturité de l'arbre... Mais des arbres matures, moi, j'en ai pas....

  • Pourquoi un blog ?

    • Le 16/02/2016

    Pourquoi un blog ?

    A vrai dire, pour moi, un blog c'est : Pas terrible !

    Je m'explique : Faire un blog c'est se refermer sur soit même, ne se concentrer que sur ce que l'on fait.

    Loin, bien loin de ma mentalité.

    Les forums ont fait la part belle d'internet des années 2000 - 2010, mais un constat : Les forums s'appauvrissent ! Les gens qui ont des connaissances sont peu à peu partis. Je pense réellement que les forums sont une réelle source de connaissances pour celui qui sait faire le tri. Je pense également que tout a déjà était écrit. Pour ma part l'expérience du forum m'a fait progresser, elle m'a forcé à être plus précis dans mes réponses et dans ma façon de montrer mon travail.

    Accessoirement, ce forum m'a permis de "stocker" un grand nombre de photos.

    Peut être que mes observations ont pu aider certaines personnes également ? Ce blog est un concentré des sujets et posts de ce forum mais pas seulement...

     

     

×